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Posts Tagged ‘photographie’

Fabien Lecoeuvre et Robert Hue.

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Tristane Banon et Michel Field.

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Véronique Genest et Jean-Pierre Darroussin.

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Eric Emmanuel Schmitt et Audrey Pulvar.

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Pâques, sa fraicheur, son ciel bas et lourd qui pèse comme un couvercle et ses bruines importunes et sans fin qui abolissent les efforts du printemps.

A quelque chose, pourtant, malheur est bon et les enfants, privés de promenade, ont sorti les boites de couleurs pour peindre les œufs de Pâques.

Tandis qu’ils rivalisent de créativité avec les chocolatiers, j’ai moi aussi décoré des œufs mais, à la couleur, j’ai préféré la décoloration.

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Retour en images sur les gelées empoudrées du mois de janvier, au petit matin.

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Mais à présent, Mars s’invente un printemps.

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Petite sortie au jardin botanique.
Janvier, oui, et alors ? Je fais confiance.
Les dictats de la saison n’ont pas forcément raison de toute la végétation. Surtout si elle est exotique.
C’est ce que je me disais, partant d’un bon pas, sous un ciel sombre et venteux, impatiente de trouver là-bas lumière, couleur et qui sait, peut-être la chaleur.
Patatras, le jardin est sens dessus dessous !
Des camions encombrent les allées et les jardiniers, omniprésents et tapageurs, s’activent dans les parterres. Furieux, affamé, les narines dilatées, progressant dans un nuage pulvérulent, un dragon rugissant ingurgite branches et feuillages fraichement coupés. Même pas peur !
Envolé le rêve de petit paradis, l’hiver règne en maître ici aussi et impose ses travaux. Tenace comme un détective, je me lance à la découverte du moindre indice, du moindre signe de vie.

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Jasmin jaune – Aucuba du Japon panaché (photos du haut)

Arum – Ajonc (photos du bas)

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Daphné odorant et choux d’ornement.

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On va parfois bien loin pour voir des fauves quand les évènements récents nous prouvent qu’ils viennent jusqu’à nous.

Quant à ceux-là, on est ravi de croiser leur route.
Il faut ouvrir l’œil. Silence et connivence avec la nature sont leurs meilleurs amis mais le lion est paresseux, il passe son temps à dormir et facilite ainsi la traque du photographe.

Lion et lionceaux dans la réserve de Nkomasi.

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Lionne dans le parc national Kruger.

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Lions dans le parc national Kruger.

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Lionnes, mères des sept lionceaux (1ère et 5ème photos).

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Lion et lionceaux à Nkomasi.

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Deux lions au repos dans le parc national Kruger.

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Aperçu de notre tente dans le lodge de Nkomasi.

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Le lodge est situé près d’une rivière tout aussi habitée que le bush.

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L’ombre du zèbre n’a pas de rayures.
On attribue cet aphorisme à René Char.

Les zèbres s’habillent en Prada, Dior ou encore Saint-Laurent, c’est du sur-mesure. Design, leurs robes sont des pièces uniques et dans le bush sud-africain, croyez-moi, le défilé est particulièrement réussi.
Chaque imprimé est une véritable signature ; ainsi les zèbres portent-ils avec fierté leurs empreintes digitales sur le dos.

Quant à leurs ombres, simples prêt-à-porter, je peux l’affirmer : toutes les mêmes, même coupe, même ton et pas de rayures !

zebresLes Red-billed oxpeckers ou pique-bœufs à bec rouge (Buphagus erythrorhynchus) débarrassent les animaux de leurs parasites (photo en haut, à droite).

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paint-brushPaintbrush (Scadoxus Puniceus)

En octobre, le printemps est annoncé par les paintbrushes qui parsèment le bush de taches orange lumineuses. Attention, la belle est attirante mais toxique de la racine à la pointe des feuilles !

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« L’homme me servit des œufs à la poêle et des tranches de jambon. Quant à lui, il s’assit en face de moi, à la grosse table de chêne, et se mit à manger en désordre des tomates crues. Il les saisissait dans ses mains, les partageait en deux avec son coutelas, les saupoudrait de sel, de poivre, d’ail et de clous de girofle, et les avalait d’un trait. Il les préférait grosses, épaisses à triple menton, toutes pâmées, toutes lourdes, comme des hanches. La chair des tomates est énorme et sensuelle. Elles sont humides de jus et d’humeurs écarlates, ivres de vinaigre et de sucre. Ô tomates mûres, vous êtes la joie du monde et la volupté des intestins. Votre chair âcre et molle est nourrissante comme des seins, rose comme les pubis. Sous une peau transparente pareille à une paupière, vous cachez et tour à tour vous montrez une substance pure et pesante, une sorte de pâte mondiale, un éther rouge tout constellé de graines ou d’astres. Vous êtes des systèmes solaires, ô tomates, des systèmes solaires et des ventres de femmes, des ventres de femmes et les cervelles de la Terre. Vous recelez en vos flancs les rouges les plus épais et les pourpres les plus écarlates. Ô tomates cardinales, qui sentez le Pape, le Soleil et le Mikado, tomates qui êtes l’essence et la bile du Grand Pan, tomates qui avez la densité de l’or et le volume des cœurs, vous êtes autrement belles, autrement désirables qu’une âme, ô tomates! ».

« Choléra »,  Un amateur de tomates, chapitre XI, p. 167, Joseph Delteil, Œuvres complètes, Éd. Grasset.

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Il butine comme un oiseau-mouche.
C’est sa seule ressemblance avec lui.
Il est vilain, terne et poilu.

Sa longue trompe et son vol stationnaire évoquent davantage un avion-ravitailleur en plein exercice que l’oiseau coloré et gracieux.

Longtemps je me suis méfiée de ces insectes au gros corps velu, gris souris, qui se termine en queue de crevette.

Son vol, qui peut atteindre jusqu’à 50 km/h, le classe parmi les papillons les plus rapides et exaspère les apprentis photographes dont je fais partie.

Il décroche avant même la mise au point !

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

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Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains

Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières

Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

Alcools. Guillaume Apollinaire (1880 – 1918)

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Quelques clichés pris au Salon du Livre de Limoges le 5 avril dernier.

Beaucoup de monde, d’agitation dans les allées et une rumeur sourde, étouffante, que la chaleur, sous le chapiteau, décuple. Derrière les stands, alignés comme à l’étal, les auteurs attendent, le stylo en main. Plus que la qualité littéraire, c’est la notoriété que l’on mesure à la dimension des grappes de visiteurs devant les tables. A ce petit jeu, ce sont les people qui glanent les plus lourds essaims. On se bouscule, on joue des coudes pour venir les reluquer sous le nez, histoire de vérifier s’ils sont… comme à la télé et leur arracher le précieux autographe.

Parfois, les organisateurs ont dû baliser l’accès jusqu’à leur table où sont rangés les piles polychromes des livres qu’ils se sont, dans la plupart des cas, contentés de signer.

Apparemment, cette année, la tendance littéraire est à l’orange !

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De gauche à droite et en haut : Jacqueline Monsigny et son mari, le comédien américain Edward Meeks, Lola Sémonin.

En bas : Joëlle Gardes, Calixthe Beyala et Madeleine Chapsal.

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Pauline Delpech, « Souvenance », éd. Michel Lafon, mars 2013

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Michel Drucker, « De la lumière à l’oubli », éd. Robert Laffont,‎ 2013

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Marion Game, « C’est comment votre nom déjà? », éd. de l’Archipel, 2013.

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