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Il pleuvait à Paris…

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Locks encore et encore.

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On s’active à toute heure à la Brasserie Bouillon Chartier.

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Vincent Perez expose à la Maison Européenne de la Photographie dans le Marais.

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Également à la Maison européenne de la Photographie, Les Offrandes de Gao Bo.

D’après son dossier de presse, « l’œuvre de Gao Bo se situe aux frontières de la photographie, de l’installation et de la performance » (sic), l’artiste reprenant les tirages rapportés de ses voyages au Tibet pour les recouvrir d’encre, de peinture et même de son propre sang. Son objectif : « repousser les limites du médium photographique, questionner la disparition, la trace et le renouveau possible à travers un processus créatif aux frontières de la destruction » (sic). Le résultat est intéressant même si on se passerait de cette glose un peu ampoulée comme de la révélation des sacrifices qu’il consent pour y parvenir.

Petite éclaircie, juste avant la nuit.

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La Parisienne.

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J’avais pensé aller voir la collection Chtchoukine à la Fondation Vuitton et puis ça ne s’était pas fait. L’annonce, courant février, de la prolongation d’une semaine de l’exposition m’offrait une dernière chance et, comme si la ville lumière craignait que cela ne suffît pas, elle en rajoutait – si l’on peut dire – une couche avec l’ouverture, au Louvre, de la rétrospective Vermeer.

L’escapade parisienne, rapidement mise sur pied, s’annonçait pluvieuse. Qu’à cela ne tienne, Paris sous la pluie a ses charmes, surtout si l’on est en couple et qu’on n’emporte qu’un parapluie.

Il devait pleuvoir, il a plu. Pour le reste, c’était une réussite totale et nous avons enchaîné, sans attente et sans bousculade – grâce à un faisceau de circonstances heureuses – tous les évènements inscrits au programme.

D’abord, la Fondation Vuitton, qui avait lancé, pour cette dernière semaine, l’opération Morning Chtchoukine pour les lève-tôt nous permettant ainsi de découvrir dans d’excellentes conditions l’architecture du bâtiment comme l’incroyable collection du marchand de tissu moscovite. Dans la foulée, un crochet par le musée Marmottan où débutait l’exposition Pissarro concluait une première journée sans faute.

Le lendemain, c’était Vermeer, au Louvre, où là encore, notre bonne étoile nous a permis d’atteindre, en moins de ¾ d’heure, les cimaises où sont accrochés 12 tableaux du maître de la lumière (soit un tiers de sa production) et même s’il n’y avait pas le petit pan de mur jaune de la vue de Delft, on comprend assez vite ce qui faisait dire à Bergotte, ce personnage de Proust : « C’est comme ça que j’aurais dû écrire ».

On prend son temps devant Matisse.

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Il manquait de soleil sur « L’Observatoire de la lumière » de Daniel Buren, installation temporaire de 3600 verres colorés sur les voiles de la Fondation Vuitton.

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Poissons rouges – Henri Matisse.

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La cueillette des fruits – Paul Gauguin.

Le déjeuner sur l’herbe – Claude Monet.

Sept heures du matin, pour le Morning Chtchoukine.

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Titre emprunté à un ouvrage de Georges Perec, publié en 1975 dans la revue Cause commune.
En octobre 1974, Georges Perec s’installe place Saint-Sulpice, dans le 6e arrondissement de Paris. Pendant trois jours d’affilée et à différents moments de la journée, il tente de prendre note de tout ce qu’il voit. Il en établit ainsi une liste représentant la vie quotidienne, sa monotonie, mais aussi les variations infimes du temps, de la lumière, du décor, du vivant.

Tiens, ça fait longtemps que je ne suis pas allée à Paris !

paris1paris2Grille du pique-épingles, au point de croix ici.

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