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Posts Tagged ‘broderie’

Les incessantes précipitations n’invitent pas plus à la balade qu’à la photographie. Mais à quelque chose malheur est bon, j’ai repris avec plaisir l’aiguille et le fil à broder !

Voici quelques-unes de ces broderies au point de croix sur le thème du chat.

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chat (3)

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Le siamois bleu.

chat (1)

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Le chat de la maison.

chat (4)

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 Positif et Négatif se regardent en chien de faïence.

chat (2)

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Chats au point de croix – modèles de Marie-Thérèse Saint-Aubin.

chat (5)

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J’ai l’habitude d’utiliser un accessoire préhistorique.

La matière a changé, l’outil reste identique. La même forme pour le même geste, la même fonction depuis… le paléolithique.

C’est en effet vers 16 000 av JC qu’apparaît l’aiguille à chas. Elle va bouleverser le quotidien de l’homme de Néandertal. On passe alors des simples oripeaux jetés sur les épaules aux vêtements cousus. Grâce à l’aiguille, les inventions s’enchaînent : l’outre, le kayak, etc.

Cette véritable révolution technologique est bien sûr à mettre au compte de l’ingéniosité masculine.

Cependant, pour des raisons obscures et sur lesquelles les historiens achoppent, l’homme a échoué à acquérir la maîtrise de son invention et a dû faire très tôt appel au doigté féminin pour finalement (et définitivement) lui laisser le monopole de l’instrument. Alors que l’arbalète, le canon, la bombe H, la chasse, la corrida et le verre à Ricard, autres fleurons du viril génie, sont restés -presque exclusivement- l’apanage de l’homme, ses doigts gourds se sont évertués en vain à manier un outil rudimentaire imaginé par son esprit en gésine. Ce qui infirme une citation biblique selon laquelle il serait relativement facile pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille.

Afin de faciliter le travail des archéologues, j’ai réalisé et brodé un pique-aiguilles à mon initiale.

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Petit travail de couture et de broderie pour ce sac à lingerie, accessoire de voyage ou simple rangement.

Empiècement brodé : mannequin de fer au point arrière.

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

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Qu’est-ce qui fait courir les filles le dimanche ? Bouts de laines, coupons de tissu, vieilles bobines en bois, dentelles défraîchies, draps brodés, ciseaux de brodeuse, vieux boutons…

Initiales au point de croix sur toile de chanvre.

Carton de boutons pression et bobines de bois.

Serviette brodée et trace-lettre en cuivre.

Coupons de toile et serviettes brodées.

Initiales brodées et boutons de verre.

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J’aime travailler le lin, le chanvre et le drap de coton.

Une fois n’est pas coutume, j’ai eu envie de cotonnades aux couleurs claquantes, dissonantes presque, d’imprimés chargés.
De la broderie avec des rubans de soie ? Pourquoi pas. Encore une nouveauté pour moi.

Commençons petit.  Une pochette ?  Ce sera parfait. Pour le modèle, il s’agit d’une libre inspiration du travail de la talentueuse brodeuse Cécile.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)


Pour un maintien parfait, j’ai placé un molleton entre les deux épaisseurs de tissu. Le gland est fait avec du coton à broder.

Toute la pochette est brodée pour donner l’effet quilt.

Détails de la broderie avec le ruban de soie et les perles.

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Longtemps j’ai refusé d’avoir le téléphone. J’entends par téléphone ce petit boîtier braillard et mal élevé qui interrompt les conversations, trouble les silences qui s’imposent, insiste comme un enfant capricieux ou claironne un “Carmen” revisité que M. Bizet lui-même ne reconnaîtrait pas.

La pauvreté des échanges me confortait dans mon refus. Les “T’es où ?”, les “Qu’est-ce-que-tu-fais ?” ont le don de m’irriter même si je dois reconnaître une quasi-admiration pour la dextérité de certains dans la composition des SMS. Chapeau bas ! Bon là aussi, le contenu, l’orthographe… mais tout de même, bravo.

Et puis, à force, sous la pression, j’ai cédé.

Je voulais un téléphone pour téléphoner. On me dégotte le couteau suisse. Celui qui fait tout. Celui qui permet à l’accidenté, isolé en zone blanche, de photographier ses plaies ou sa jambe brisée, prise sous la carrosserie. Le simple émetteur-récepteur. Pas dispo. Ringard. Je ne suis plus à une concession près, va pour le tout-en-un !

Or j’aime les objets, j’aime les beaux objets, j’aime les beaux objets utiles. Tendance a priori incompatible avec ma nouvelle acquisition.

Faut faire quelque chose, s’approprier l’outil, le personnaliser. J’ai tout naturellement sorti le fil et les aiguilles.

C’est décidé, l’étui sera royal ou ne sera pas !

Je n’en suis pas mécontente. Non, pas du téléphone… de l’étui. Matelassé, il remplit sa fonction de protection, et de surcroît, il me plaît.

Mais ce n’est pas tout… effet collatéral, il révèle à l’usage un avantage insoupçonné : il étouffe la sonnerie. Je ne suis jamais dérangée.

(Cliquez sur les photos pour les agrandir)

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