J’ai l’habitude d’utiliser un accessoire préhistorique.
La matière a changé, l’outil reste identique. La même forme pour le même geste, la même fonction depuis… le paléolithique.
C’est en effet vers 16 000 av JC qu’apparaît l’aiguille à chas. Elle va bouleverser le quotidien de l’homme de Néandertal. On passe alors des simples oripeaux jetés sur les épaules aux vêtements cousus. Grâce à l’aiguille, les inventions s’enchaînent : l’outre, le kayak, etc.
Cette véritable révolution technologique est bien sûr à mettre au compte de l’ingéniosité masculine.
Cependant, pour des raisons obscures et sur lesquelles les historiens achoppent, l’homme a échoué à acquérir la maîtrise de son invention et a dû faire très tôt appel au doigté féminin pour finalement (et définitivement) lui laisser le monopole de l’instrument. Alors que l’arbalète, le canon, la bombe H, la chasse, la corrida et le verre à Ricard, autres fleurons du viril génie, sont restés -presque exclusivement- l’apanage de l’homme, ses doigts gourds se sont évertués en vain à manier un outil rudimentaire imaginé par son esprit en gésine. Ce qui infirme une citation biblique selon laquelle il serait relativement facile pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille.
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Afin de faciliter le travail des archéologues, j’ai réalisé et brodé un pique-aiguilles à mon initiale.
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J’ignorais l’origine de l’aiguille. C’est trés intéressant, merci 🙂
Pas aussi efficaces que nos aiguilles actuelles mais impossible de se piquer les doigts avec les aiguilles en os de la préhistoire !
Merci pour l’histoire de l’aiguille dont nous avons besoin pour broder, et quel raffinement pour le porte aiguilles.
Très beau travail de broderie pour la lettre.
Bises……………..bonne journée………………nini
Merci Nini.
Après la broderie au point de croix, j’ai eu envie de revenir à la broderie traditionnelle.
Bonne soirée. Bises.
C’est vrai que c’est fou, cette histoire, non ? C’est comme l’aspirateur. Personnellement, j’ai essayé, mais rien à faire. Je me prends les pieds dans le fil, je cogne dans les meubles, j’aspire le chat… Pathétique ! Quand on voit la souplesse, l’élégance et l’efficacité que vous mettez dans le maniement de l’engin, on se dit qu’il serait ridicule et vain de vouloir vous concurrencer sur un terrain dont vous avez définitivement la maîtrise. Décidément, Marx avait raison : « A chacun selon ses besoins, à chacun selon ses capacités ».
Bien à vous.
C.
Efficace, incontestablement, souple de moins en moins; quant à l’élégance, avec un boulet nommé aspirateur, cela reste votre avis -compliment teinté de mauvaise foi-, même si pour vous dédouaner, vous cherchez la complicité de Karl Marx.
Alors comme ça, vous autres pauvres hommes, vous êtes trop patauds pour vous servir d’appareils électro-ménagers : aspirateur, batteur, éplucheur, etc. Comme on vous plaint ! Et puis c’est vrai : « c’est si beau les mains d’une femme dans la farine »…
Suis déçue. Vous, cowboy, vous vous prenez les pieds dans le fil de l’aspirateur ? Je n’ose plus vous imaginer un lasso dans les mains.
Mais j’ai un scoop pour vous. Les aspirateurs robots sont arrivés !
Le Père Noël attend déjà votre commande 🙂 🙂 🙂
Ce porte-aiguilles me rappelle mon enfance 😉
Je comprends pourquoi il n’y a plus de meubles dans votre ranch cowboy ! Si vous cassez tout aussi… Reprenez le balai en bois de bouleau (ah ! ça pourrait être drôle…) Les travaux féminins raffinés ne sont pas pour vous, mais il me semble cependant déceler chez vous une certaine curiosité… Vous êtes bien renseigné quant aux divers points de broderie, mais vous ne semblez pas encore prêt pour les travaux de couture et de ravaudage… Quant à Marx je le savais philosophe, économiste, politicien… Il s’intéressait aussi à la broderie ?
Sans doute le point compté !