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Archive for septembre 2012

Au départ, un truc de “d’jeuns” dont les réseaux sociaux ont favorisé le développement. Frais, spontanés, fondés sur l’effet de surprise allié au collectif, ces évènements rassemblent, émeuvent ou font sourire. Ils ont pourtant un point commun qui les affranchit de l’amateurisme : leur nécessaire préparation.

Désormais, certains ont pris une dimension professionnelle. Le Sjællands Symphonyorkester de Copenhague et l’Opera Company of Philadelphia sont passés maîtres dans la création de ces spectacles apparemment improvisés.

Leurs prestations sont saisissantes, poignantes, bouleversantes tant en ce qui concerne la performance artistique que le choix des lieux, la mise en scène ou la mise en images. Ainsi ces extraits de Peer Gynt dans le métro de la capitale danoise et de la Flûte Enchantée de Mozart (air de la reine de la nuit) dans une bibliothèque de Philadelphie.

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Je voudrais ici réparer une injustice, un manquement, un oubli impardonnable, une erreur monumentale, une faute sans nom. A ma grande surprise, dimanche dernier, aucun mouvement, aucun curieux devant ma porte, rien ni personne, pas même un chat.

Vérification faite, elle n’y était pas. Ma cabane de jardin n’était pas sur la liste des sites à visiter dans le cadre des journées du patrimoine !

Dommage, c’est pourtant une curiosité. Un pas dans le jardin et elle attire immanquablement le regard des invités ainsi que… leurs interrogations : cabine de plage, placard à balais, remise à outils, cabane de pêcheurs, vestiaire du jardinier ou toilettes au fond du jardin ?

Forcément, ses dimensions questionnent.

Achat impulsif, trop petite et donc parfaitement inutile, elle remplit simplement son rôle de déco de jardin et ça me plaît.

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La rentrée, il y a ceux qui la font et ceux qui… peut-être, devraient la faire. Puisse ce premier jour d’école, vu par Roger McGough être l’occasion pour chacun (tout en remuant souvenirs et nostalgie) d’évaluer son niveau d’anglais et de mesurer sa légitimité à ne plus fréquenter les bancs de l’école.

“My First Day at School”

A millionbillionwillion miles from home
Waiting for the bell to go. (To go where ?)
Why are they all so big, other children ?
So noisy ? So much at home they
Must have been born in uniform
Lived all their lives in playgrounds
Spent the years inventing games
That don’t let me in. Games
That are rough, that swallow you up.

And the railings.
All around, the railings.
Are they to keep out wolves and monsters ?
Things that carry off and eat children ?
Things you don’t take sweets from ?
Perhaps they’re to stop us getting out
Running away from the lessins. Lessin.
What does a lessin look like ?
Sounds small and slimy.
They keep them in the glassrooms.
Whole rooms made out of glass. Imagine.

I wish I could remember my name
Mummy said it would come in useful.
Like wellies. When there’s puddles.
Yellow wellies. I wish she was here.
I think my name is sewn on somewhere
Perhaps the teacher will read it for me.
Tea-cher. The one who makes the tea.

Roger McGough (born in 1937)

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Je ne suis plus étudiante, je ne suis pas enseignante et pourtant je déteste la rentrée. La rentrée des classes, ça va sans dire. L’idée même du premier jour d’école m’a toujours été insupportable. Toute cette agitation, ce cérémonial médiatisé, ce commerce autour de l’évènement m’agacent.

Pourtant un hasard malicieux m’a fait pousser la porte d’une classe un peu particulière la veille de la date fatidique.

C’est à Montrol-Sénard, Haute-Vienne, où l’école communale se moque bien de la rentrée. Elle est ouverte d’avril à novembre et fait le plein en été. Sa classe unique, figée dans les années cinquante, a été reconstituée dans le bâtiment d’origine et fait partie des dix-huit sites d’un remarquable écomusée.

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Au fond de la classe : blouses grises ou noires,  bérets, cartables en cuir et cantines métalliques.

La visite, qui réveille l’enfance, est forcément émouvante. Mais pas seulement. En pleine polémique sur le retour de la morale laïque, on est forcément interpellé par l’aphorisme inscrit sur le tableau noir près de l’entrée.

Condorcet offre encore aux élèves d’aujourd’hui un précieux sujet de réflexion.

La morale.

Ardoise sur bureau d’écolier (avec initiales gravées dans le bois).

Sabots cloutés et galoches d’élèves.

Vue d’ensemble de la classe depuis le bureau du maitre.

Les volumes.

Le cartable du maitre.

Problèmes de mathématiques, épreuves du Certificat d’Etudes Primaires, 1949.

A vous de plancher !

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Le cactus Saguaro, surnommé monarque du désert de Sonora, est protégé depuis 1933 dans le Saguaro National Park, près de Tucson, Arizona. Il est le symbole de l’American Southwest.

Le saguaro croît très lentement et ne fleurit pas avant sa trentième année. Ce n’est qu’à partir de 75 ans que les premiers bras commencent à pousser.

Il peut vivre plus de 175 ans, mesurer jusqu’à 15 mètres et peser près de 8 tonnes.

Cliquez sur les photos pour les agrandir.

Lumière du soir dans West Saguaro Park.

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« Teddy bear cholla« .

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Vieux saguaro.

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Tourterelle à ailes blanches dans West Saguaro Park. Elle se nourrit des fruits et des graines des cactus.

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Couronne de fleurs de « fishhooks » (fishhook = hameçon).

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De gauche à droite : « Teddy bear cholla », « ocotillo » et « saguaro ».

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« Prickly pears » (fr. opuntia).

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Fleurs de « saguaro ».

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Plus de 25 espèces de cacte ont été recensées dans le désert de Sonora.

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Premiers bras d’un « saguaro ».

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