Je ne sais pas vous, mais moi, j’aime les surprises. De celles qui vous cueillent à froid et vous laissent « tout chose ».
Pour une belle surprise, y pas à dire, c’est réussi.
« Colette décrit une chapelle du Saillant, dans un de ces livres. C’est tout près d’ici », murmure-t-on autour de la table, à Castel Novel.
Faut y aller.
Prendre congé au plus vite. Café, s’il vous plaît !
Gagner du temps sur la lumière, pour le coup d’œil, pour les photos.
C’est tout près, c’est vrai, dix kilomètres.
Le Saillant : son pont du XIIème siècle, son château et sa chapelle (XIVème-XVIIème).
Pas facile à trouver, petite, coincée entre deux maisons.
Pas un chat, pas un quidam.
C’est pas fermé, j’espère ; manquerait plus que ça, un dimanche !
Je pousse la porte.
Et là, le bleu… Le bleu vous accroche l’oeil dès l’entrée, vous hypnotise.
Je suis venue pour eux : les vitraux de cette petite chapelle du Saillant, les vitraux de Marc Chagall.
(cliquez sur les photos pour les agrandir)
NB. Colette, qui a décrit cette chapelle, n’a pas connu les vitraux de Marc Chagall, une de ses dernières œuvres datant de 1979.
En écrivant ce post, j’écoute « Riverside » une chanson d’Agnès Obel, recommandée par Philippe de Gris-bleu. Cette mélodie simple et douce m’a joliment accompagnée.
Les photos sont toujours aussi réussies et ce blog semble trouver un ton et un style de plus en plus convaincants. A very good job, indeed !